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                              Les Gisants

Phalllori groupe

 

Phallophories

Porcelaine et plume

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Le doute s’immisce et nos sentiments en abîme s’abîment...

 

Oublier qui nous sommes et la nécessité de l’être multiple,

Apprendre du monde, t'apprendre puis te prendre,

prendre tout de toi à la démesure et ne rien vouloir.

Malmener ton intégrité, jouer avec ton sang, te vider de ton unicité et de tes droits!

Diviser, sectionner, découper en de menus morceaux,

réduire en poudre de néant puis n’être plus rien.

 

Penser qui nous sommes et la nécessité de l’être multiple,

Apprendre du monde, t'apprendre et s’éprendre

donner tout de soi à la démesure et ne rien vouloir.

Louer ton intégrité, aimer ton sang et ta lignée, te rendre tes droits et ton unicité!

Rassembler, suturer, kintsugi chamarré d'or,

donner du sens au monde et avancer ensemble sous un soleil de plomb.

 

Aux êtres de passage et à ceux d'une vie, à leur bras, à leurs sexes, à leurs cœurs battants sous l’étreinte.

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Phallophorie porcelaine H10cm
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Mont de vénus

Céramique

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L'endroit, tapi dans son écrin de chair,

dissimulé aux yeux des femmes,

Qui même sous leur regard ne se laisse apercevoir,

timidité cachée sous le velours pubère.

Lui, distingué et teinté de mystères insondables

que bien des poètes ont tenté de mettre à nu.

L'endroit s'agite à présent sous l’œil impassible de la caméra qui dissèque, charcute la fleur au teint pâle

qui trônait discrète, au bas-ventre féminin.

L'utérus hystérique et son prolongement charnu

ne sont plus énigmatiques.

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L'endroit aux mille noms d'oiseaux que l'on ne sait

plus nommer.

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J'aimerais le perler comme un diadème, l'orner de mille nuances, faire de lui un trésor.

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Sommeil ethilique Raku H15cm L17cmjpeg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                           Les sentinelles

                                     Raku

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Oxygéne_ Céramique patinée H90cm

 

 

Les oxygènes

Céramiques patinées

 

La douceur de sa peau, paysage tactile aux mille collines, désert mouvant et changeant tant de fois parcouru et renouvelé. Touffeur rassurante de l’être adopté.

Confort de l'esprit, comme une chambre capitonnée ou rien ne peut arriver.

Souffle rassurant de sa voie, comme un écrin de coton ou se prélassent mes pensées.

Cordon ombilical, lien de barbelé qui entaille les libertés.

Mélanger son sang et son cœur, puis se dessécher de cet élan vital qui propulse les êtres vivants les uns contres les autres.

 

Sois mon entièreté et mon intégrité, respire en moi je n'aspire qu 'à toi !

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Partir en vacance detail

 

 

Prendre des vacances

Céramiques enfumées et bois

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Prendre des vacances !

Stopper c'te putain de centrifugeuse qui déchiquette les corps.

Dormir encore et encore d'un sommeil de plomb.

Rêver à en crever de jouissance et de plaisir.

Partir à la mer ou à la montagne !

Mélanger sa sueur à la poussière de la route, dissoudre ses atomes dans le vent.

Prendre des vacances !

Besoin intense de solitude mêlé au besoin de trouver un corps ami, le serrer, l’étreindre à s'en faire exploser le ventre.

Dormir d'un sommeil de mort, rêver que la vie fait palpiter le sang juste sous la peau.

Partir à la mer ou à la montagne !

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L'homme confus cérmique enfumée H26cmx30

Les solitaires

Céramique enfumée

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Les corps s’entrechoquent, se blessent, s’imprègnent d’odeurs.

Service anonyme rendu à l’inconnu.

Je t’ai blessé chuchote t’elle, l’as tu senti ?

As-tu senti ton sang qui palpite juste en dessous de l’ecchymose ? Ton corps se plier, se rompre sous mon regard de compassion ?

As-tu conscience, ne serait-ce qu’une seconde, que la mort sous ton sang percussionne ta vie et rythme tes pulsions ?

Je te déchirerai, pour que tu saches à quel point il est important que tu apprennes à te suturer !!!

Je t’éparpillerai, pour que tu saches à quel point il est important que tu apprennes à te rassembler !!!

Je te briserai comme du cristal, puis, dans chaque recoin de ton âme, je te cacherai à toi-même, afin que tu apprennes à te retrouver !!!

Je t’ai aimé, chuchote t’elle, l’as tu senti ?

Je t’ai vu, mon enfant, mon amour te séparer de moi.

Je t’ai écouté tristement me désaimer et me trahir, moi, qui coule dans tes veines, qui teinte ton sang, qui te retiens puis te lâche…

Je suis la conception, l’acceptation. Je suis vigoureuse et fragile, tendre et violente. !

Je t’aime, chuchote t’elle, le sais-tu ?

Inflexible et absolue, déliquescente entre tes mains, serre moi, mords moi, apprends moi et je ferai de toi le plus heureux des hommes.

Je rends l’âme chuchote t’elle, le sais-tu ?

Je n’en finis pas de mourir et pourtant je suis la vie.

 

 

 

 

                                                        

Souvenir de cicatrice detail
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